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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 16:14

 

la_faim_dans_le_monde.jpg

 

Lorsque l’on jeûne pour le Ramadan, on pense inévitablement à ceux qui ont faim chaque jour de l’année. On connaît la faim, et on se réjouit de la rupture du jeûne. Et si l’on n’avait rien à manger au coucher du soleil ?


 

Des millions de personnes vivent dans cette détresse – leur faim ne cesse pas à la fin du jour. Nous connaissons les sombres statistiques : 850 millions de personnes au monde sont sous-alimentées (à savoir un être humain sur six), 5,6 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent de maladies liées à la faim chaque année.


Et pourtant, notre monde produit deux fois plus de nourriture qu’il n’en faut pour nourrir sa population globale. Alors, pourquoi ces gens ont-ils faim ? C’est l’absence de pouvoir et de justice qui cause la faim, et non l’absence de nourriture. Le prophète Mohammed (que la paix soit sur lui) a dit :


« Si quelqu’un pourvoit aux besoins de son frère, Allah pourvoira à ses besoins; si quelqu’un libère un Musulman de ses soucis, Allah le libérera de ses soucis au Jour de la Résurrection. » (Bukhari et Muslim)

 

Ce Ramadan, efforcez-vous de changer vos habitudes alimentaires de façon à combattre la faim dans le monde. Voici 8 manières abordables et efficaces de commencer votre mission :

Mangez plus de fruits et légumes

L’élevage consomme 80 % des céréales produites par les États-Unis. Au Mexique, où la faim et la pauvreté abondent, 45 % de la production nationale de céréales est consommée par l’élevage. Dans la plupart des pays industrialisés, les corporations élèvent les animaux dans des fermes-usines qui nécessitent d’énormes quantités de céréales, d’eau, d’hormones et d’électricité, et produisent des tonnes de déchets toxiques. Un régime haut en viande (nourrie de céréales !) consomme deux à quatre fois plus de terrain cultivé qu’un régime végétarien. Si tous les êtres humains mangeaient autant de viande que l’Américain moyen, les champs du monde entier ne suffiraient pas ! Essayez de réduire la part de la nourriture mondiale que vous consommez en mangeant plus de fruits et légumes et moins de viande ce Ramadan.

Mangez la nourriture de chez vous

Plus les aliments voyagent avant d’atteindre votre assiette, moins le paysan qui est au début de la chaîne reçoit d’argent. Par exemple, quand vous achetez du café venu d’Ouganda, les cultivateurs reçoivent 10 % du bénéfice, et les 90 % restants sont empochés par des corporations géantes d’Amérique du Nord qui ont importé et raffiné le café. Plus la nourriture voyage, plus elle consomme d’énergie en pesticides, en agents conservateurs, en emballages, en raffinage, en transport, en vente. Aux États-Unis, l’industrie alimentaire consomme dix calories en énergies fossiles pour une calorie alimentaire produite !


Aux États-Unis, on aime manger ses fruits et légumes en hiver. Pour répondre à cette demande, les gouvernements des pays en développement encouragent les cultivateurs à planter d’immense monocultures dédiées à l’exportation. Cela empêche les petits cultivateurs de garder une partie de la récolte pour leur famille et leur communauté. En outre, la monoculture les menace de faillite si les prix du marché chutent, ou si leurs cultures sont décimées par quelque maladie. Pour contrer ce risque, il leur faut utiliser de hautes doses de pesticides qui détruisent leur santé et leur environnement.

 

Ce Ramadan, laissez tomber les goyaves et les mangues. Rendez-vous chez le fermier du coin, achetez les produits de saison et rompez votre jeûne avec une salade de fruit. En achetant localement, vous boycottez un système injuste qui laisse les pauvres avoir faim.

Mangez bio

L’agriculture conventionnelle, et surtout les monocultures, nécessitent l’emploi massif de pesticides et autres produits fertilisants qui, à long terme, altèrent la qualité des sols. Trente millions d’hectares parmi les 240 millions d’hectares irrigués de la planète sont gravement endommagés par l’accumulation de sels. Près d’un tiers des terres cultivables mondiales ont été abandonnées à cause de l’érosion des sols. La pénurie de terres cultivables pousse les cultivateurs à détruire des forêts afin de libérer de l’espace cultivable. L’usage des pesticides, qui rendent les sols infertiles et contre lesquels les insectes finissent par s’immuniser, pousse les paysans à acheter de plus en plus de ces pesticides. À un moment ou à un autre, les petits cultivateurs de pays en voie de développement croulent sous les dettes ou dégradent leurs terres outre mesure, et sont alors voués à la pauvreté.


L’agriculture bio utilise des méthodes naturelles de protection de sols, qui permettent aux terres de produire de la nourriture durablement. L’agriculture bio est peut-être la meilleure manière d’assurer une production alimentaire mondiale durable tout en protégeant la santé des cultivateurs aussi bien que des consommateurs. En achetant des produits bio ce Ramadan, vous montrerez votre solidarité envers des cultivateurs soucieux de combattre la faim et de protéger l’environnement.

Achetez des produits issus du commerce équitable

Le commerce équitable gomme les injustices du système des marchés et garantit aux cultivateurs un prix-seuil pour leur production qui suffit à faire vivre leur famille dignement. Le commerce équitable, en raccourcissant la chaîne de production, permet aux cultivateurs de récupérer une plus grosse part du bénéfice final. Les normes du commerce équitable exigent du cultivateur qu’il observe une pratique de l’agriculture conforme à l’éthique environnementale et sociale. Une portion du bénéfice final finance des projets de développement social au sein de la communauté du cultivateur. Actuellement, des produits issus du commerce équitable tels que le café, le thé, le chocolat, les fruits, le riz et les épices sont disponibles dans les pays industrialisés. La prochaine fois que vous vous irez faire vos courses, cherchez les logos du commerce équitable. Chaque achat d’un produit issu du commerce équitable combat la faim dans une communauté de cultivateurs pauvres.

Évitez les aliments génétiquement modifiés

Les cultures génétiquement modifiées sont la « propriété » de corporations qui ont un monopole sur les céréales. Les cultivateurs ne sont pas autorisés à garder les surplus de céréales pour les replanter. Ils doivent acheter de nouvelles graines auprès de la corporation chaque année, se pliant à ses règles et à ses prix. Alors que de plus en plus de cultures sont génétiquement modifiées, notre nourriture se rapproche plus du « produit » que de la ressource renouvelable. Les OGM comportent des risques pour la santé, n’étant ni testés pour leurs effets potentiellement dangereux sur la santé et sur l’environnement, ni sujets à des régulations gouvernementales de sécurité. Ce Ramadan, évitez les produits génétiquement modifiés et empêchez votre nourriture d’être contrôlée par un petit nombre de corporations géantes et peu soucieuses des problèmes d’éthique.

Achetez moins, gaspillez moins

En moyenne, un individu vivant dans un pays développé consomme deux fois plus de céréales, deux fois plus de poisson et trois fois plus de viande qu’un individu vivant dans un pays en voie de développement. Le prophète nous a prévenus : « Il n’est de pire conteneur rempli par l’homme, que son propre estomac. Quelques morceaux qui lui permettent de garder le dos droit sont suffisants pour lui. S’il mange, qu’il remplisse un tiers de son estomac de nourriture, un tiers de boisson, et qu’il laisse le dernier tiers pour sa respiration. » (Tirmidhi)


En plus de trop manger, les Nord-Américains jettent de grandes quantités de nourriture. Aux États-Unis, 30 % de la nourriture consommable est gaspillée. Le Coran nous dit :

« [...] Mangez et buvez en évitant tout excès ! Dieu n’aime pas les outranciers. » [Sourate des Murailles (Al-A’râf), 7:31)

Ce Ramadan, combattez la faim en vous engageant à acheter moins, à manger moins, et à gaspiller moins.

Optez pour les œuvres de charité qui rendent les gens indépendants

L’aide alimentaire des nations riches ne combat guère la faim. Les nations riches se débarrassent souvent d’une part de leur surplus de céréales en les expédiant aux nations pauvres, et appellent cela de l’ « aide alimentaire ». Cette « aide » fluctue de manière à maintenir des prix à un niveau suffisant sur les marchés des pays riches. Ce surplus de nourriture, envoyé aux pays pauvres, diminue le prix de vente de la production des cultivateurs de ces mêmes pays en voie de développement. Il s’ensuit que ces cultivateurs ne peuvent tirer de leur production un bénéfice suffisant pour investir dans leurs prochaines cultures.

Les cultivateurs pauvres ont besoin de solutions qui agissent sur le long terme.  Ils ont besoin d’investissements et de prêts sans intérêts afin d’acheter du terrain et l’équipement qui leur permettront de diversifier leurs cultures, et ainsi de survivre aux baisses soudaines des prix et aux mauvaises récoltes. En choisissant d’envoyer votre Zakat à l’étranger, choisissez des organisations qui aident les gens à devenir indépendants, plutôt que de les rendre dépendants de l’aide internationale.

Écrivez des lettres

Changez le monde avec des mots. Encouragez les gouvernements à annuler les dettes à gros intérêts que leur doivent les pays en voie de développement. Le Coran nous met en garde :

 

« Ô vous qui croyez ! Craignez votre Seigneur et renoncez à tout reliquat d’intérêt usuraire, si vous êtes des croyants sincères ! » (Sourate de la Vache (Al-Baqara), 2:278)

 

Le remboursement des dettes envers les pays riches empêche les pays pauvre de s’attaquer aux problèmes de la faim, de la pauvreté et du bien-être de leurs citoyens. Lancez une campagne d’écriture de lettres en famille ce Ramadan afin d’éliminer les dettes et la faim.

 

La faim dans le monde est intimement liée à ce que nous, habitants de pays développés, choisissons d’acheter et de manger. Ce Ramadan, décidez en famille de gagner une récompense plus grande en changeant votre manière de manger, de façon à combattre la faim.

Le Prophète, paix sur lui, a dit « Si un Musulman nourrit un autre Musulman alors que ce dernier a faim, Allah le nourrira des fruits du Paradis. » (Abu Dawud, 9:1678 

 

L’auteur : Shehnaz Toorawa est enseignante et diplômée en éducation, écriture littéraire et journalistique et géographie. Elle a aussi un diplôme en Shariah de l’American Open University. Également maman, elle pratique l’instruction en famille avec ses enfants à domicile, et est active au sein de la communauté de Toronto.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 16:07

Alimentation et santé publique : un constat inquiétant

Les habitudes alimentaires ont considérablement évolué depuis le milieu du XXème siècle. Comme cela est observé dans le rapport commun de l'OMS et de la FAO de 2002 intitulé « Alimentation, nutrition et prévention des maladies chroniques », une alimentation riche en graisses et en aliments à forte densité énergétique, centrée autour d'aliments d'origine animale, a remplacé l'alimentation traditionnelle principalement basée sur des aliments d'origine végétale. Cela a joué un rôle clé dans l'augmentation de la prévalence des maladies chroniques évitables d'origine nutritionnelle : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers et ostéoporose principalement.1


Ces maladies ne sont plus limitées aux « pays riches », et constituent désormais un problème de santé publique croissant dans les pays en développement1, où le modèle alimentaire « occidental » se propage et remplace souvent les alimentations traditionnelles.

EVOLUTION DES HABITUDES ALIMENTAIRES

Entre 1950 et aujourd'hui, soit en à peine deux générations, l'alimentation des Français (de même que celles des autres pays occidentaux) s'est complètement transformée. Ce phénomène peut s'expliquer par les profondes mutations économiques et sociales ayant conduit à un bouleversement des modes de vie au cours de cette même période.
Cette modification des modes alimentaires s'est traduite par:

  • une forte augmentation de la consommation de viande, produits laitiers (yaourts, fromages), produits à index glycémique élevé (boissons sucrées, desserts lactés sucrés et glaces notamment), produits gras (dont fromage et charcuterie);
  • une forte diminution de la consommation de pain, céréales, pommes de terre, légumes secs.

Ces évolutions ont conduit à une alimentation trop riche en lipides, trop riche en sucres rapides et trop pauvre en fibres.2 L'effet néfaste de l'excès quantitatif de graisses est renforcé par le déséquilibre qualitatif des graisses consommées (excès d'acides gras saturés du fait de la consommation excessive de produits animaux, déséquilibre entre oméga6 et oméga3). Concernant les protéines, la tendance est également à l'excès2 et au déséquilibre qualitatif : près de 80% des protéines consommées sont désormais d'origine animale, quand elles étaient à 80% d'origine végétale il y a un siècle.3

CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ : TENDANCES GÉNÉRALES

Alors que la sous-alimentation et les carences en vitamines et minéraux, répandus dans les pays pauvres, affectent la santé générale dès l'enfance, la sur-alimentation a une incidence à long terme sur la santé, engendrant des maladies cardiaques, des cancers ou d'autres maladies chroniques qui apparaissent généralement à partir de la quarantaine et au-delà.
Des chercheurs de l'université de Harvard ont montré que la sur-alimentation était responsable d'au moins autant de cas de maladies de par le monde que la sous-alimentation, et que plus de la moitié du fardeau mondial des maladies résultait d'une mauvaise alimentation (par manque, par excès ou par déséquilibre).4


Une alimentation pléthorique et trop riche en graisses favorise l'obésité, laquelle augmente considérablement le risque de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux, de diabète, et de divers cancers. Ces quatre pathologies sont responsables de plus de la moitié de l'ensemble des décès dans les pays riches.

En outre, avec l'augmentation de l'obésité juvénile, il est à prévoir que ces « maladies d'adultes » toucheront à l'avenir de plus en plus de jeunes.

Cancers
L'incidence des cancers a augmenté de 63% en France entre 1980 et 2000.5 C'est aujourd'hui la première cause de mortalité en Europe.
D'après le Fonds mondial de recherche contre le cancer, un simple changement d'habitudes alimentaires permettrait de prévenir 30 à 40% des cas de cancers dans le monde, soit autant voire plus que l'arrêt du tabac.6

Diabète
Le nombre de diabétiques dans le monde a quintuplé entre 1985 et 1998, passant de 30 millions à 143 millions.6 Le diabète est désormais la 3ème cause de mortalité en Europe. Sans compter qu'il est également indirectement responsable de nombreux autres décès. La Fédération Internationale du Diabète estime que le nombre de diabétiques doublera d'ici 2025 pour atteindre les 300 millions.
D'autre part, le diabète de type 2 touche de plus en plus de jeunes adultes et d'enfants (20% en 1998 contre seulement 4% au début des années 1990).6

Maladies cardio-vasculaires

« On estime que d'ici 2020, les deux tiers de la charge mondiale de morbidité seront imputables à des maladies non transmissibles chroniques, pour la plupart nettement associées au régime alimentaire. Le passage à une alimentation comportant davantage de denrées alimentaires raffinées, d'aliments d'origine animale et de graisses joue un rôle majeur dans l'épidémie actuelle d'obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, entre autres affections non-transmissibles. » Bulletin de l'OMS n°80, 2002

Les maladies cardio-vasculaires restent la deuxième cause de décès en Europe, bien que les progrès de la médecine aient permis de diminuer la mortalité liée à ces maladies au cours des dernières décennies. Cependant, du fait de l'augmentation de la prévalence de quatre facteurs de risque de ces maladies (obésité, tabagisme féminin, sédentarité et pollution de l'air), on peut craindre un retournement de cette tendance et une évolution à la hausse de la mortalité par maladies cardio-vasculaires dans les années à venir.5

VERS UNE DIMINUTION DE L'ESPERANCE DE VIE ?

Des chercheurs des universités de Harvard et de Washington ont conduit en 2008 une étude7 qui a mis en évidence une baisse de l'espérance de vie des femmes dans certains comtés défavorisés des Etats-Unis, ceux où l’on trouve le plus de décès entraînés par des maladies chroniques liées au tabac, à l’obésité, au surpoids et à l’hypertension artérielle. Le docteur Murray qui a mené cette étude a déclaré : « Dans la mesure où les modes de vie malsains mis en cause dans cette étude se répandent partout, on peut craindre que la baisse de la longévité ne se généralise. Je pense que c'est un signe avant-coureur. Cette situation ne restera pas un cas isolé limité à ces comtés. Les coûts de santé publique ne cessent d'augmenter, de même que la prévalence de l'obésité et de l'obésité infantile. »
Une autre étude menée par des chercheurs américains en 2005 avait déjà conclu que l'augmentation continuelle de l'espérance de vie observée depuis deux siècles aux Etats-Unis allait prochainement se renverser à cause de l'épidémie d'obésité.8 Etant donnée la diffusion du mode d'alimentation américain à l'ensemble de la planète, on peut craindre que ce phénomène ne se généralise.

En effet, la « Framingham heart study » a montré qu'un simple surpoids faisait perdre en moyenne 3 ans de vie, alors que l'obésité faisait perdre en moyenne entre 7 ans de vie pour un non-fumeur et 14 ans pour un fumeur.

Dans son livre paru en 2006 intitulé « Espérance de vie, la fin des illusions »5, le scientifique Claude Aubert prédit lui aussi une baisse de l'espérance de vie dans les décennies à venir du fait d'une convergence de facteurs dont les principaux seraient l'obésité et la pollution. Selon lui « si nos habitudes alimentaires n'ont pas empêché l'espérance de vie d'augmenter, c'est parce qu'elles sont trop récentes pour avoir déjà un impact notable [...] la première génération à n'avoir connu depuis l'enfance qu'une alimentation proche de celle d'aujourd'hui, trop riche en viande, en matières grasses et en glucides rapides, est née à la fin des années 1960. Elle a aujourd'hui moins de 50 ans et est donc trop jeune pour que les principaux effets de ces déséquilibres se traduisent déjà par une augmentation sensible de la mortalité. »

QUELLES SOLUTIONS ?

Une étude a montré que la viande, les produits laitiers, les oeufs et les graisses animales représentaient 77% des apports en acides gras saturés et 100% des apports en cholestérol dans les pays développés.9


Afin d'évaluer le coût des soins médicaux directement imputables à la consommation de viande, le Physicians Committee for Responsible Medicine (comité de médecins pour une médecine responsable) a comparé la prévalence de l'hypertension, des maladies cardiaques, des cancers, du diabète, des calculs biliaires, et de l'obésité chez les végétariens et chez les non-végétariens aux Etats-Unis. Il ressort de cette étude qu'entre 29 et 61 milliards de dollars annuels sont directement attribuables à la consommation de viande.10

Il est donc possible de prévenir ou de guérir les maladies liées à la sur-alimentation par un changement d'habitudes alimentaires et de mode de vie. Ainsi, 30 à 40% des cancers, 17 à 22% des maladies cardio-vasculaires et 24 à 66% des cas de diabète pourraient être évités par une forte réduction de la consommation d'acides gras saturés (présents principalement dans la viande, les oeufs et les produits laitiers) et par une augmentation de l'activité physique.6
Une recherche menée par l'école de santé publique de Harvard a montré que les alimentations traditionnelles ayant été associées à une meilleure espérance de vie et à un taux réduit de maladies d'origine nutritionnelle étaient des alimentations basées principalement sur des aliments végétaux (riches en céréales complètes, légumes, fruits et noix), et de très faibles quantités -voire une absence- de produits animaux.6

L'exemple de la Corée du Sud corrobore ce constat. La population de ce pays a conservé son alimentation traditionnelle largement végétale, en dépit des évolutions socio-économiques de ces dernières années. Des études ont montré que les maladies chroniques et l'obésité étaient moins fréquents en Corée du Sud que dans les autres pays industrialisés ayant un développement économique comparable.11-12

CONCLUSION

La sur-alimentation est donc une forme de malnutrition dont les conséquences en termes de santé publique sont aussi lourdes qu'une autre forme de malnutrition, la sous-alimentation.
Si près de 900 millions de personnes dans le monde souffrent encore de la faim, le nombre de personnes en surpoids dépasse désormais 1 milliard de personnes et ne cesse de s'accroître, y compris dans les pays en développement.
Si rien n'est fait pour enrayer cette véritable épidémie et son cortège de maladies chroniques, un renversement à la baisse des tendances de longévité est à prévoir, sans parler de l'accroissement de la morbidité liée à ces maladies.

Les professionnels de santé peuvent et doivent agir au quotidien contre ce phénomène, en divulgant le plus largement possible des conseils hygiéno-diététiques adaptés : promotion d'une alimentation principalement végétale, augmentation de l'activité physique, arrêt du tabac, etc...
 
* Entendons par sur-alimentation une alimentation hyper-énergétique et/ou déséquilibrée par surabondance d'un ou plusieurs types de nutriments nocifs en excès (graisses, sucres rapides, protéines animales). Une alimentation hyper-énergétique est une alimentation qui apporte plus de calories que le corps n'en a besoin, ce besoin étant variable en fonction de l'activité physique.

Références :
1- OMS/FAO, Diet, Nutrition and the prevention of chronic diseases, 2002
2- INCA2 Afssa
3- Aubert C, Le Berre N, Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Terre Vivante, 2007
4- Murray CJ, Lopez AD, The global burden of disease, Cambridge, MA : Harvard University Press, 1996
5- Aubert C, Espérance de vie, la fin des illusions, Terre Vivante, 2006
6- Gardner G, Halwell B, Underfed and Overfed: The Global Epidemic of Malnutrition, World Watch Institute Paper 150, March 2000
7- Ezzati M et alii, The Reversal of Fortunes: Trends in County Mortality and Cross-County Mortality Disparities in the United States, Plos Med, 2008, 22;5(4):e66.
8- Olshansky SJ et alii, A potential decline in life expectancy in the United States in the 21st century, N Eng J Med, 2005, 352 (11) : 1138-1145
9- Nestle M, Animal vs. plant foods in human diets and health: is the historical record unequivocal?, Proc of the Nut Soc,1999, 58, 211-218
10- Barnard ND, Nicholson A, Howard JL, The medical costs attributable to meat consumption, Prev Med, 1995, 24(6):646-55.
11- Lee MJ, Popkin BM, Kim S, The unique aspects of the nutrition transition in South Korea : the retention of healthful elements in their traditional diet, Public health Nutrition, 2002, 5:197-203
12- Kim SW, Moon SJ, Popkin BM, The nutrition transition in South Korea, Am J of Clin Nut, 2002, 71:44-53

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 15:47

Une tres bonne nassiha de la soeur saffya oum souheyl

 

Dukan, le nutritionniste best-seller, a popularisé le régime hyperprotéiné avec un succès sans précédent dans l'histoire des régimes. Or, ce dernier préconise d'adopter des habitudes alimentaires très discutables, pour la santé comme pour l'environnement.


D'un point de vue nutritionnel, ce régime est une vraie catastrophe et va complètement en dépit du bon sens.
Des milliers de gens le pratiquent sans avis médical alors qu'il peut dans certains cas entraîner des intoxications alimentaires. A long terme, ceux qui pratiquent un régime hyperprotéiné comme celui de Dukan risquent de développer des problèmes hormonaux et des carences affectant le coeur, les os et les reins. Oui, on perd vite du poids, mais à quel prix ? Le corps humain n'est pas fait pour digérer autant de protéines. D'autant plus que le succès soi-disant assuré du régime Dukan n'est pas avéré ; beaucoup de ceux qui l'ont essayé ont fini par reprendre du poids, parfois plus que ce qu'ils avaient perdu.

Ainsi, le régime Dukan est bien plus ingénieux par sa stratégie de communication que par ses qualités diététiques : proposer un régime où l'on ne se sent pas frustré, parce que les restrictions ne portent pas sur la quantité mais sur la diversité ; où l'on est motivé par une perte de poids importante dès les premiers jours, c'est évidemment très alléchant. Proposer un régime où l'on n'aura pas de grosse fringale, où l'on a droit (en phase de consolidation) à deux "repas de gala" par semaine, c'est un moyen habile de rallier à sa cause tous ceux qui finissent par arrêter leur régime à force de faire des écarts.
Le succès est immense : avec trois millions de livres vendus, c'est officiellement 5 millions de français qui suivent ou ont suivi ce régime, 10 millions selon Pierre Dukan, ce qui est fort possible, car un livre acheté passe en moyenne entre trois paires de mains différentes. Imaginez : 10 millions de français suivraient ce régime, soit un peu moins d'un sixième de la population française en 2011. Tous ces gens modifient leur alimentation ; or on sait que l'alimentation est le secteur d'activité qui produit le plus d'émissions de gaz à effet de serre (30 % selon le WWF, production, transformation et transports compris).

De l'incompatibilité entre régime Dukan et écologie

Régime Dukan: consommer plus pour maigrir plus (ou moins)
Il paraît que le pouvoir de changer le monde est dans le caddie de la ménagère. Sauf que si la ménagère a envie de perdre quelques kilos et qu'elle a été séduite par les oeuvres du docteur Dukan, elle remplira son caddie de tous les aliments qui figurent au top 50 des produits alimentaires les plus énergivores et polluants. Et si tous les gens en surcharge pondérale adoptaient un régime hyperprotéiné? selon l'OMS, en 2005, 1,6 milliard de personnes âgées de plus de 15 ans étaient en surchage pondérale, soit un quart de la population mondiale. Voilà de quoi changer le monde grâce au pouvoir des consommateurs, mais pas forcément dans le bon sens…
Selon BIO Intelligence Service, spécialiste des études et du conseil dans le domaine de l'information environnement et santé, l'impact écologique du  panier à provision dukannien est deux fois plus important qu'un panier normal. BIOIS estime à 200.000 tonnes les émissions de CO2 ajoutées par les cinq millions de français qui ont officiellement suivi le régime, seulement pour la phase d'attaque. Cela correspond à 200 vols Paris/New-York. Sachant que la production d'1 kilo de viande émet 10 kilos de CO2 dans l'atmosphère, il faut compter entre 35 et 40 kilos d'émissions de CO2 par personne pendant les 5 premiers jours du régime, soit 7 ou 8 kilos par jour. Un chiffre énorme quand on sait qu'un français émet en moyenne 5,4 kilos de C02 par jour, dont 1,62 kilos découlent de l'alimentation.

Il ne faut pas oublier non plus dans quelles conditions est produite la viande que le régime Dukan amène à consommer à outrance : l'élevage industriel, en plus des émissions de gaz à effet de serre, est très polluant pour le sol et pour l'eau. De plus, en raison de l'alimentation des animaux et leur élevage en batterie, la viande que l'on trouve en supermarché contient des résidus d'hormones de croissance, de pesticides et d'antibiotiques, et elle est pauvre en omégas 3 (un acide gras essentiel pour l'équilibre nutritionnel). On peut bien sûr acheter de la viande bio, mais à raison d’1 kilo par jour, bonjour la facture !

Il n’y a pas de régime miracle, et le régime Dukan n’échappe pas à la règle. Tout a un prix : pour maigrir avec le régime Dukan, au lieu de manger moins et mieux, le principe est de manger à tel point que la digestion des aliments consomme plus d'énergie qu'elle n'en produit. Un mécanisme pervers qui n’est pas sans rappeler les nombreux dysfonctionnements de notre société de consommation : surproduction, gaspillage, vision à court terme, etc...

 Lien intéressant sur le consomation de la viande et ses effet sur la terre et ses habitants

Cessons donc mes soeurs, d'être séduites par le mode de vie des kuffar et cette dunia

 

Souhaitons-nous être interrogés yaoma l qiyama sur ce gaspillage et cette injustice qui a contribué à la famine dans des pays pauvres ? (ainsi que d'autres conséquences environnementales sur la terre qu'Allah a crée)

 

Réfléchissons-nous lorsque nous achetons quelque chose ? ou sommes nous des moutons de la société de consommation et achetons-nous tout ce que notre nefs nous commande (et que la télé, la publicité et autres nous a montré) ?


Si tu souhaites perdre du poids pourquoi ne pas tout simplement suivre la Sunnah ?

(manger peu, s'arrêter avant la sensation de satiété, manger au sol en imitant la façon de s'asseoir du Prophète sallallahu 3aleyhi wa sallam lorsqu'il mangeait, partager, dire bismillah, se contenter de peu, faire des du3a, s'éloigner de l'illicite, ou du douteux -qui en plus est mauvais pour la santé- (kfc, quick """halal""" et autres....) et surtout ne pas gaspiller car Allah n'aime pas les gaspilleurs !)

 

Il est vraiment étonnant de voir des croyants manger autant de viande, comme si leur survie en dépendait, alors que dans certains pays nos frères et soeurs ne trouvent même pas de quoi égorger pour l'3aid... la 7awla wa la quwwata illa billeh

 

un rappel tiré du livre d'ibnu qudâma el maqdisî مختصر منهاج القاصدين

  Le Quart de ce qui est périlleux   
 

 

Le livre de la réduction des deux appétits

 

L'appétit naturel et l'appétit sexuel

L’appétit naturel du ventre est l’un des plus graves éléments destructeurs. C’est a cause de lui qu’Adam (as) a été expulsé du Paradis. C’est de l’appétit du ventre que procèdent l’appétit sexuel et le désir de l’argent ainsi que bien d’autres vices qui proviennent de la fougue de la satiété.

 

Il est rapporté dans le Hadîth que le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit :
« Le croyant mange avec un seul intestin et l’impie mange avec sept intestins ».

 

Il est dit dans un autre Hadîth :
« Jamais le fils d’Adam n’a rempli de mal un récipient comme son ventre. Pourtant quelques bouchées suffisent au fils d’Adam pour se maintenir. S’il ne peut en être autrement, qu’il réserve un tiers pour sa nourriture, un tiers pour sa boisson et un tiers pour sa respiration ».

 

De son côté ‘Uqba al-Rassi rapporte ceci :
« Je suis entré chez al-Hasan pendant qu’il mangeait. Il m’a dit : viens. J’ai répondu : j’ai mangé jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Il dit alors : Gloire a Allah ! le musulman peut-il manger jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus ? »

 

Certains ascètes ont exagéré en matière de privation de nourriture et d’endurance a supporter la faim. Or, nous avons indiqué ailleurs la déficience de leur attitude. Il reste que l’équité en matière de nourriture consiste à s’arrêter de manger alors qu’il reste encore un peu d’appétit pour la nourriture. Car, en fin de compte, la position idéale est celle décrite par la parole du Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - : 


« Un tiers pour sa nourriture, un tiers pour sa boisson et un tiers pour sa respiration ».


Ainsi, la nourriture prise modérément procure la santé au corps et lui évite des maladies. Ceci consiste, pour s’arrêter de manger alors qu’il a encore de l’appétit. Mais s’en priver et ne prendre en permanence que de petites quantités de nourritures, amoindrit les forces. En effet, certaines personnes ont réduit leur nourriture jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus assurer les obligations rituelles. Elles ont cru, par ignorance, que c’était une vertu alors qu’il n’en est rien. Car celui qui loue la faim fait allusion à l’état intermédiaire que nous avons évoqué.

 

La voie de l’exercice spirituel en matière de réduction de l’appétit naturel du ventre pour celui qui a l’habitude de manger en permanence jusqu’à l’assouvissement, consiste à réduire sa nourriture pendant quelques jours, jusqu’à ce qu’il atteigne la juste mesure, car les meilleures choses sont celles qui sont médianes. Ainsi, il convient de prendre des quantités modérées de nourriture qui n’empêchent pas l’accomplissement des actes de dévotion et qui permettent au fidèle de garder ses forces, de sorte qu’il ne ressent ni la faim ni la satiété. Ceci permet d’avoir un corps sain, de rassembler l’énergie spirituelle et d’avoir des pensées claires. S’il mange trop, cela favorise chez lui trop de sommeil et l’engourdissement de son esprit, parce que les humeurs remontent en grande quantité dans le cerveau pour voiler les sièges de la pensées et du dhikr et risquent de provoquer bien d’autres maux.

 

Le livre des règles de bienséances concernant le repas et les réceptions

 

Les bonnes règles lors du repas en commun

 

Pour ce qui est avant les repas, il faut se laver les mains avant de manger, conformément à ce qui est rapporté dans le Hadîth, parce que les mains sont exposés à la saleté. Il convient de mettre le repas sur une petite table placé à même le sol plutôt que de le mettre sur une grande table, car cela est conforme à l’attitude de l’Envoyé d'Allah - صلى الله عليه و سلم -. c’est également un comportement plus proche de la modestie. Il convient aussi de s’asseoir devant la petite table, agenouillé en se servant de la jambe gauche pliée d’appui pour le corps. En mangeant, le fidèle doit formuler l’intention d’avoir ainsi la force d’obéir à Allah - عز و جل - pour qu’il soit un homme obéissant à travers les repas et ne pas se contenter seulement du plaisir de manger. Le signe évident qui reflète la bonne intention à ce sujet, c’est de prendre le strict nécessaire et d’éviter d’être trop rassasié. En effet le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit : 
« Jamais le fils d’Adam n’a rempli un récipient pire que le ventre. Il suffit pourtant pour le fils d’Adam, d’avoir quelques bouchées nécessaires au maintien de sa vigueur physique. S'Il ne peut faire autrement, il doit consacrer au tiers à sa nourriture, un tiers à sa boisson et un tiers à son souffle. »

" ما ملأ ابن آدم وعاء شراً من بطنه، حسب ابن آدم أكلات يقمن صلبه، فإن كان لا محالة، فثلث لطعامه و ثلث لشرابه وثلث لنفسه "


Les exigences de cette bonne intention impliquent aussi de ne pas tendre la main vers la nourriture que si l’on a faim et d’arrêter de manger avant la satiété. D’ailleurs celui qui agit de la sorte n’a que rarement besoin du médecin. Il convient également pour le fidèle d’accepter la nourriture qui se présente, de ne pas mépriser les petites quantités et de s’efforcer d’avoir beaucoup de monde autour du repas, même si on se contente des membres de la famille. Pour ce qui est des règles à observer pendant le repas, il convient de le commencer en prononçant le Nom d'Allah et de louer Allah - عز و جل en le terminant. Il doit également manger avec la main droite, former des petites bouchées, bien mâcher chacune d’elles, ne pas reprendre une nouvelle bouchée avant d’avoir avalée la première et ne dénigrer aucune nourriture. Il doit aussi manger de son coté dans le plat commun sauf s’il s’agit d’une nourriture variée comme les fruits. En mangeant avec la main, il doit également se servir de trois doigts. 

Il ne doit pas souffler sur le repas chaud, ne pas remettre les noyaux et les dattes dans la même assiette ou dans sa main, mais plutôt récupérer les noyaux des dattes dans sa paume puis les rejeter. Il convient également de ne pas boire pendant le repas car c’est une bonne habitude sur le plan médicinal. 

S’agissant des règles de bonne conduite en matière de breuvage, il convient de prendre le verre avec la main droite, de regarder dedans avant de boire lentement, par petites gorgées. En effet on rapporte que ‘Alî a dit : 
« Buvez lentement et n’avalez pas à grande gorgées car votre foie en souffriraient ». 

Il convient aussi de ne pas boire debout, et de s’arrêter à trois reprises pour respirer en buvant. En effet il est rapporté dans les deux Recueils authentiques (Sahîhayn) que le Prophète - صلى الله عليه و سلم - respirait à trois reprises en buvant, c’est-à-dire qu’en buvant dans la tasse ou le verre, il l’éloigne pour respirer, et non pas qu’il respirer dedans. 

S’agissant des règles de bienséances à observer après le repas, il est recommandé de s’arrêter de manger avant d’être rassasié, de lécher les doigts, de nettoyer l’assiette et de louer Allah. En effet il est rapporté dans le Hadîth que le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit : 
« Allah est satisfait du serviteur qui Le loue en mangeant un plat et en buvant pour étancher sa soif ».

" إن الله ليرضى عن العبد أن يأكل الأكلة فيحمده عليه، ويشرب الشربة فيحمده عليها " 

Enfin, le fidèle doit se laver les mais pour enlever la graisse qui colle dessus.


le rappel profite aux croyants
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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 11:22

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Depuis de nombreuses années, nous sommes inondés d’informations négatives sur le lait et ses dérivés, et parallèlement la publicité pour les produits à base de soja explose. « Supprimez le lait, consommez du soja », ce double message est si bien passé qu’aujourd’hui il est devenu presque « scientifiquement incorrect » de défendre les vertus du lait et d’émettre des doutes sur celles du soja. Ce nouveau dogme diététique se répand à grande vitesse dans le public, et pour cause : les allergologues, les homéopathes et les médecins en général, les spécialistes en nutrition, les commerces diététiques, les rubriques santé dans les journaux et publications périodiques, etc… tous unissent leurs voix pour propager le nouvel article de foi. Il n’y aurait bien sûr rien à redire à cela s’il s’agissait d’informations objectives et scientifiques fondées. L’examen rigoureux des faits montre cependant qu’il n’en est rien.

Le lait

L’idée de plus en plus généralement admise que « le lait c’est pour les veaux » et qu’il est impropre à la consommation humaine est en contradiction flagrante avec l’expérience millénaire de peuples entiers qui ont vécu et vivent parfois encore en excellente santé avec un régime abondamment lacté. Pensons, par exemple, aux Masaï d’Afrique orientale. C’était aussi, plus près de chez nous le cas des populations montagnardes des Alpes, avant que la civilisation du supermarché ne les atteignent aussi.

En contradiction avec le bon sens également. Si quelqu’un est allergique au pollen d’arbres et de graminées, personne, aucun médecin, ne dira que le bouleau, le noisetier et l’herbe sont mauvais, rendent l’air irrespirable et qu’il faut en débarrasser le paysage ! C’est le terrain du patient qui est en cause et que l’on va traiter.

Il est vrai que dans nos pays, les enfants et les adultes intolérants ou allergiques au lait de vache sont de plus en plus nombreux. Le lait pose donc un problème particulier de santé. Il y a trois raisons principales à cela.

Dénaturation du lait

Cela tient d’abord et avant tout à la qualité du lait qui s’est détériorée de façon catastrophique. La plupart des occidentaux ne savent plus ce qu’est le vrai lait cru tiré de vaches nourries d’herbe et de foin, ce lait consommé par les centaines de générations qui nous ont précédés. Ils ne connaissent que le lait venant de vaches sélectionnées et suralimentées en protéines pour doubler ou tripler la production laitière normale, du lait qui est devenu indigeste et cause de diarrhées pour les veaux eux-mêmes!  Ce lait contient des traces résiduelles d’antibiotiques et de pesticides, puis subit diverses manipulations industrielles en laiterie, entre autres une stérilisation à ultra haute température (UHT) qui dégrade la structure des protéines et fait apparaître des molécules inassimilables par l’organisme. On sait, par exemple, que lysine et lactose se combinent pour former la lactulolysine, composé inassimilable. Ce lait complètement dénaturé devient véritablement impropre à la consommation humaine et il n’est pas étonnant qu’il suscite intolérances et allergies. Il vaut mieux s’en passer si on tient à sa santé ! Mais faut-il encore appeler « lait » cet aliment artificiel qui n’a plus du  vrai lait que l’apparence.

Note: On parle de lait qui n'est pas bio

Le rôle premier du terrain

Une autre raison, liée aussi à notre mode de vie actuel, explique pourquoi certaines personnes peuvent être allergiques même à du vrai lait tout à  fait naturel. C’est la dégradation générale de la santé digestive et immunitaire, surtout chez les enfants, une dégradation qui peut aller jusqu’à l’allergie à un grand nombre d’antigènes, pas seulement le lait. Elle est due en général à l’association de plusieurs facteurs perturbateurs des systèmes immunitaire et digestif : stress prénatal, périnatal et postnatal, survaccination, absence d’allaitement maternel, surcharge et déséquilibre alimentaire, prise répétée d’antibiotiques, etc…

Dans ces cas d’allergie il faut évidemment supprimer le lait, du moins temporairement, mais il faut aussi et surtout traiter l’insuffisance digestive, corriger les excès et les carences, désintoxiquer l’organisme des poisons de toutes sortes qui se sont accumulés. C’est le terrain allergique qui doit être incriminé, pas la valeur alimentaire du lait en soi. Le lait n’est que le facteur antigénique déclenchant.

Les abus

Il y a une troisième raison expliquant les problèmes de santé liés au lait : ce sont les abus qu’on en fait. Les abus de laitages sont essentiellement de deux ordres. En premier lieu l’abus de fromage, très fréquent ; le fromage, dérivé concentré du lait, doit être consommé avec une grande modération, surtout si on mène une vie sédentaire. Ensuite la consommation de lait comme boisson, fréquente surtout chez les enfants ; le lait est un aliment liquide, ce n’est pas une boisson, il ne désaltère pas, il ne dépure pas l’organisme, il ne doit en aucun cas remplacer l’eau.

Ces deux types d’abus mènent aux mêmes conséquences : des effets pathologiques caractéristiques des excès caloriques, protéiques, lipidiques et minéraux, effets extrêmement divers, variant, entre autres, selon l’âge et la constitution du patient.

Amalgame, confusions, publicité

Le discrédit jeté sur le lait se base donc d’abord sur un amalgame entre lait naturel et lait dénaturé, ensuite sur une confusion entre les rôles respectifs du terrain et de l’antigène déclenchant, enfin sur une confusion entre les notions d’usage et d’abus.

Quant aux informations répandues sur les bienfaits supposés du soja, elles proviennent des services de marketing des grandes firmes productrices et transformatrices et sont en fait des messages publicitaires qui trompent médecins, nutritionnistes et autres professionnels de la santé autant que le grand public.Les faits et les observations scientifiques nous apprennent en effet tout autre chose que ce que ces publicités largement diffusées médiatiquement réussissent si bien à nous faire croire.

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 11:00

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Le soja en Asie

En Orient le soja fut tout d’abord cultivé pour enrichir le sol en azote (comme nous utilisons chez nous le trèfle et la luzerne) et ne fut utilisé comme aliment qu’après la découverte par les Chinois de la fermentation, environ 1.000 ans avant J.C. A partir de ce moment il fit partie de leur alimentation courante sous forme de sauce fermentée (tamari, shoyu).

Beaucoup plus tard, la technique du caillé (tofu) fut mise au point. L’usage de ses dérivés fermentés (tempeh, miso,…) s’étendit alors à d’autres peuples asiatiques, Japonais et Indonésiens entre autres.

Mais, précision importante, le soja n’y a jamais été un aliment de remplacement des protéines animales, il n’a jamais constitué un aliment de base. Un Japonais consomme en moyenne 200 gr de poisson et 50 gr de soja par jour. Le Chinois est encore plus modéré en soja : environ 10 gr par jour, sa source de protéines étant principalement le porc. C’est donc une consommation très basse, à dose condimentaire, de soja le plus souvent fermenté.

Enfin le soja n’est pas considéré comme un aliment convenant pour les bébés.

L’argumentation publicitaire faisant état de l’usage traditionnel du soja en Asie doit donc être très sérieusement corrigé.

Le soja aux Etats-Unis

Le soja a été très largement cultivé aux E-U après la deuxième guerre mondiale, pour son huile et comme fourrage animal.
Depuis 2 ou 3 décennies les producteurs ont cherché activement des débouchés rentables pour les sous-produits de la fabrication d’huile. C’est ainsi que la lécithine de soja a été lancée sur le marché diététique pour sa teneur en phosphore et en acides gras polyinsaturés, et que les isolats de protéines de soja ont été vantés auprès des végétariens, et du public soucieux de sa santé et de sa ligne, comme étant une excellente source de protéines végétales, un aliment maigre, sans cholestérol. Ces isolats protéiques sont la base de toutes sortes de produits améliorés artificiellement au point de vue consistance et goût. C’est aussi à partir de ces isolats que sont fabriqués les laits de substitution pour bébés.

La consommation de ces sous-produits non fermentés dérivés du soja a donc explosé aux E-U surtout parmi le public féminin et chez les petits enfants. Et les retombées de cette mode alimentaire n’ont pas tardé à se manifester. Les publications scientifiques critiques sont nombreuses mais, contrairement au marketing publicitaire, elles trouvent peu d’écho médiatique et sont quasi ignorées en Europe.

Ces observations cliniques et épidémiologiques, ainsi que les analyses toxicologiques, aboutissent au même constat : le soja est toxique et son usage à l'excès peut entraîner des problèmes hormonaux, essentiellement thyroïdiens, sexuels et gynécologiques, et des troubles au niveau du système nerveux central.

Effets toxiques des isoflavones

Le facteur toxique numéro un c’est la présence abondante d’isoflavones. Ces phytooestrogènes sont recommandés contre les bouffées de chaleur de la ménopause et, plus récemment, pour la santé de la prostate. Mais on ne parle jamais de leurs effets secondaires, qui sont en réalité loin d’être anodins. Ils sont

particulièrement préoccupants chez les enfants et les jeunes femmes qui consomment régulièrement des isoflavones sous forme de lait ou de crème de soja, de tofu, de steaks végétaux, etc…

Un effet dépresseur sur la fonction thyroïdienne d’une femme adulte apparaît déjà à partir d’une dose quotidienne de 30 mg d’isoflavone (qu’on trouve déjà dans seulement 300 ml de lait de soja ou 100 gr de tofu environ). Le ralentissement des fonctions vitales générales en cas de paresse thyroïdienne chez l’adulte est bien connu. Chez le bébé une hypothyroïdie même légère peut avoir de graves conséquences sur son développement général et spécialement sur son développement cérébral.

Les isoflavones ont aussi un effet négatif direct au niveau du cerveau, du fait de leur compétition avec les oestrogènes naturels au niveau des récepteurs oestrogéniques des cellules cérébrales. Ce fait associé à la dépression thyroïdienne explique sans doute que des études sur les personnes âgées ont montré un vieillissement cérébral précoce et un risque deux fois plus grand de maladie d’Alzheimer chez les consommateurs de tofu, lait et autres dérivés non fermentés du soja.

Chez la fille, les isoflavones présents dans le soja peuvent provoquer une puberté précoce, et chez le garçon un retard de développement.

Chez la femme des problèmes gynécologiques variés, parfois graves, ont été observés.

Autres facteurs toxiques

La présence d’inhibiteurs d’enzymes (trypsine, tyrosine-kinase, thyroïde-peroxydase, aromatase…) dans le soja non fermenté aggrave l’effet négatif des isoflavones sur la thyroïde et le cerveau.

La présence d’acide phytique bloque l’assimilation de certains minéraux essentiels tels que calcium, magnésium, fer et zinc. Le zinc est important, entre autres pour le cerveau. La fermentation diminue le taux d’acide phytique.

Des métaux indésirables tels que fluor, aluminium et cadmium présents dans le lait de soja pour bébés ont des effets neurotoxiques. De plus, le fluor entre en compétition avec l’iode et interfère donc négativement sur la synthèse de l’hormone thyroïdienne.

L’absence de cholestérol, essentiel pour le développement du système nerveux et du cerveau, ainsi que pour la synthèse des hormones sexuelles et surrénales, n’est pas un argument valable pour les produits dérivés du soja.

L’absence de certains acides aminés essentiels (cystine, méthionine) exige la prise concomitante d’autres aliments protéiques riches en ces acides aminés.

Enfin, si le soja n’est pas cultivé biologiquement, il contient en plus des résidus de pesticides et d’engrais artificiels, ce qui ajoute encore à son caractère toxique.

En conclusion

Seul l’usage « à l’asiatique » de soja peut être recommandé : en Asie on le consomme fermenté comme condiment accompagnant un repas comportant du poisson ou de la viande, des légumes et du riz.

Le soja et ses dérivés non fermentés posent problème déjà à petites doses régulières, a fortiori quand les doses sont plus importantes et qu’elles constituent l’essentiel de l’apport protéique d’un végétarien.

Le lait de soja n’est pas un substitut au lait maternel. Un seul biberon quotidien de lait de soja expose le bébé à des risques portant sur son développement sexuel, thyroïdien et cérébral. Le lait maternel est en réalité indispensable pour le développement harmonieux du bébé jusqu’à 6 mois. S’il faut vraiment un substitut avant cet âge, il faut envisager les laits maternisés en poudre, le lait de chèvre coupé de moitié d’eau et sucré, le lait d’amande, éventuellement autre chose encore mais pas du lait de soja.

Après 6 mois, l’enfant se porte en général très bien avec un régime alimentaire mixte comportant 2 repas avec biberon de lait de vache entier, bio, cru si possible, sinon pasteurisé, coupé de moitié d’eau.

Plus tard, et jusqu’à l’âge adulte, les dérivés non concentrés et fermentés du lait de vache (caillé, fromage blanc, yaourt, kéfir…), bio bien entendu et en quantité raisonnable, font partie d’un régime alimentaire équilibré et sain.

Ces simples observations cliniques concernant le lait, je les ai faites maintes

et maintes fois au cours de ma vie de praticien. Répétées à longueur d’années, elles sont devenues pour moi des faits, des évidences.

Les arguments discréditant le lait, de même que ceux qui poussent à la consommation du soja, ne sont pas rigoureusement scientifiques et ne résistent pas à l’analyse objective et approfondie des faits.

Osons donc pousser l’hérésie jusqu’à inverser le dogme diététique en vogue et disons :
« Supprimez le soja, consommez du bon lait cru (bio) ! »

Dr Marc Deru, mai 2005

 

Pour plus de détails concernant le soja  consulter le site internet : www.westonaprice.org , rubrique « Soy  alert !»

La plupart des articles sont en anglais, quelques uns en français. Nombreuses références scientifiques.

 

Source: http://www.bio-info.be/pages/courrier/laitousoya.htm

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 23:15

Septembre 2012. Partout sur la planète, l’humain envahit, modifie, pollue des territoires toujours plus nombreux et étendus. Il détruit ainsi non seulement son propre habitat, mais aussi celui de milliers d’animaux, appelés à disparaître. Pourtant, cela n’a rien d’inéluctable. Nous, les consommateurs, avons le pouvoir d’inverser la tendance.

 

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Un drame planétaire

Un peu partout sur notre planète des êtres vivants sont chassés de chez eux. Des humains sont dépossédés de leurs terres ancestrales et de leur culture, et des animaux voient leur habitat détruit sans nulle part où trouver refuge. C’est pour eux un véritable drame qui induit une perte tragique pour la planète entière. À l’origine de ce scandale, la logique économique des grands lobbies qui privilégie le profit immédiat à la durabilité…


L’exode des forêts

Les forêts sont coupées, brûlées et remplacées par des plantations de palmiers à huile, de soja ou des pâturages. On y installe aussi des mines ou des puits de pétrole. On les inonde en partie en installant des barrages hydroélectriques. Les conséquences écologiques de ce phénomène sont multiples et ont déjà été évoquées. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que parfois des humains et, systématiquement, des animaux sont les victimes directes de cette exploitation forestière non consentie. En Indonésie, des orangs-outans mobilisation-pour-sauver-les-derniers-orangs-outans-de-tripa/ errent à la recherche de nourriture, à travers des plantations de palmiers qui s’étendent à perte de vue. Elles remplacent chaque jour un peu plus loin leur territoire, la forêt, qu’ils partageaient avec des milliers d’autres animaux. Quant au peuple des Orang Rimba qui habite également la forêt, il est lui aussi chassé de chez lui, et avec moult violences…

 

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Noyade dans les îles
Ailleurs, c’est la hausse du niveau de la mer, conséquence directe du réchauffement climatique, qui noie ou rend impropre à la vie des territoires entiers. Des Maldives au Bangladesh, des humains en sont victimes. Mais qu’advient-il des animaux, qui eux ne peuvent fuir ? Si les terres ne sont pas submergées, le sel menace les nappes phréatiques et modifie profondément les écosystèmes en les privant d’eau douce…


Morcellement des territoires
Le morcellement des territoires, par la création de routes ou la conversion d’une zone naturelle en zone agricole par exemple, est loin d’être anodin. Le réseau routier fragmente l’habitat des animaux. La circulation tue ceux qui les traversent au point de devenir une menace véritable pour certaines espèces ! C’est par exemple le cas des hérissons en France, ou du puma en Floride. D’autres animaux ne les traversent pas… et les individus se retrouvent isolés… Mais les routes ne sont pas les seules en cause. Les lignes de TGV et même les parcs à éoliennes peuvent menacer les animaux, car l’infrastructure en elle-même pose autant de problèmes que l’activité humaine qu’elle génère autour d’elle. Les oiseaux et les chauves-souris, par exemple, pâtissent de la présence d’éoliennes si celle-ci n’a pas été correctement pensée… Quant aux derniers grands hamsters d’Alsace, ils disparaissent silencieusement du fait des menaces combinées de la monoculture extensive du maïs, de l’usage de produits phytosanitaires et de l’urbanisation…


Anthropisation galopante
Du nord au sud, de l’est à l’ouest, le territoire humain s’étend démesurément avec l’accroissement de la population, jusqu’à empiéter sur celui des animaux. Les conséquences sont directes, les conflits se multiplient. En Inde et en Afrique, les cultures sont dévastées par les éléphants, les singes envahissent les villes, les grands félins attaquent le bétail… Il y a aussi des victimes humaines, et des animaux souvent tués en représailles. L’habitat des tigres (toutes espèces confondues) par exemple a été réduit à 7% de leur territoire d’origine par l’activité humaine (source : WWF). L’Europe et la France ne font pas exception. La cohabitation entre les grands carnivores et les humains se fait de plus en difficile dans l’Hexagone, où même les habitats naturels doivent être « gérés ».


En mer aussi !
Les animaux des océans ne sont pas épargnés par l’envahissement irraisonné de leur territoire. Les cétacés sont ainsi victimes de nombreuses collisions avec les bateaux, des filets dérivants qui les emprisonnent, des filets perdus qui les mutilent, des déchets dangereux qu’ils ingèrent, et aussi des groupes de touristes qui colonisent leurs sites de reproduction… La pollution chimique de l’eau, quant à elle, tue, affame et fait fuir les animaux marins qui le peuvent, comme dans le golfe du Mexique où le pétrole s’est largement répandu…

 

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Le consommateur mal informé
Chez lui, le consommateur doit désormais ouvrir les yeux et voir autrement ce qu’il consomme: du pétrole dans sa voiture, une table en palissandre dans son salon, de l’huile de palme dans son shampoing, du cobalt dans son téléphone portable, du thon rouge ou du cabillaud dans son assiette…Ce sont en fait des millions d’êtres qui souffrent et disparaissent. Chacun de nous a le pouvoir de mettre un terme à cette véritable catastrophe. Il suffit pour cela de faire évoluer nos modes de consommation  !

 

Tiré du site: one voice

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 15:33

Pourquoi on ébouillante vivant le homard? J'ai pu lire sur certains forums que c'est "pour garder un bon gout ou encore pour ne pas abimer sa carapace pour une belle presentation". Alors je dit que encore une fois l'homme dans toute sa splandeur émane l'egoisme ou plutot le sadisme.

 

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Il faut savoir une chose importante les poissons et les crustacés ressentent la douleur tout comme moi et vous et donc quand on les met dans l'eau bouillante ils ressentent la meme douleur que si ça nous arrivait à nous même pire ! car le homard possède un systhème neveux très complexe. Et sachez qu'en cuisine dans les restaurants par exemple on peut entendre les homards crier de douleur ! oui c'est pas du bleuf je l'ai déjà entendu !

 

«Leur système nerveux sophistiqué les rend sensibles à la douleur : les nœuds neuraux sont dispersés sur tout le corps et ne sont pas centralisés dans le cerveau, ce qui signifie qu'ils sont condamnés à souffrir jusqu'à ce que leur système nerveux soit complètement détruit. Séparer la moelle épinière et le cerveau en coupant l'animal en deux fait même sentir la douleur à chacune des parties encore vivantes ! »

 

D’après le Dr Robb, de l’Université de Bristol, un homard plongé directement dans l’eau bouillante reste vivant quelques quarante secondes, quarante secondes de souffrance. Placé dans de l’eau froide portée à ébullition, il peut survivre pendant cinq minutes. Tué par la méthode industrielle qui consiste à l’immerger tout simplement dans de l’eau douce, il agonise pendant deux heures… De leur capture jusqu’à la fin de leurs misères, ils doivent aussi endurer une privation quasi totale de mouvements pendant des semaines dans de minuscules cages métalliques dans les entrepots, dans les aeroports, puis dans les chambres frigorifiques, puis dans les aquariums, les grands magasins et les restaurants. Par facilité, mais aussi pour éviter qu’ils ne salissent leur cage de leurs déjections, on les laisse jeûner pendant tout ce temps ; pour cette raison, de crainte que, affamés, ils ne s’en prennent les uns aux autres, on les laisse tout ce temps avec les pinces liées avec un ruban adhésif. Plus de 80 millions de homards vivent ce calvaire chaque année de par le monde.

 

Maintenant sachez qu'ébouillanté un animal vivant revien au même que de brûler un animal vivant qu'il soit un animal de la mer ou terrestre, un insecte comme un oiseaux ! 

 

Abû Mass'ûd, qu'Allah l'agrée, a dit : « Alors que nous étions en voyage avec le Messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui, il s'en alla faire ses besoins. Nous vîmes alors un oiseau avec ses deux petits. Nous prîmes les deux oisillons et leur mère se mit à voler au-dessus de nos têtes.

A ce moment arriva le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, qui dit « Qui a fait de la peine à cet oiseau en lui prenant ses petits ? Allez, rendez-lui ses enfants ! »  Il vit aussi une colonie de fourmis que nous avions brûlée. Il dit :  « Qui a brûlé cette colonie ? » Nous dîmes : « Nous. » Il dit :  « Il n'appartient qu'au Maître du Feu (Allah) de châtier par le feu. »   Abû Dâwûd dans le chapitre du Jihâd (2675), dans le chapitre du comportement (5268), Ahmad (1/404)
il sallallahou alayhi wa salam dit aussi a propos d'une brebis « Malheur à toi : tu l'emmènes à la mort, fais-le donc convenablement. »   'Abdur-Razzâq dans son Mussannaf (8605).
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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 16:17

Si les abeilles disparaissent l'homme ne survivra pas et malheureusment elles sont entrain de disparaitre à cause de nous !

 pollinisation

 

Les abeilles sont primordial pour la reproduction des fleurs, fruit et légume, Si les abeilles disparaissent, les fleurs, fruits et légumes ne pourront plus se reproduire et disparaitront à leur tour ce qui veux dire que tout les animaux herbivores disparaitrons aussi et de ce fait les animaux carnivore aussi. Et l'homme survivra t'il ? NON

 

D'ailleur même einstein disait que le jour où il n'y aura plus d'abeilles il restera très peu de temps à l'homme


Les abeilles sont donc au sommet de la chaine alimentaire et sans elle nous mouront tous !

 

Ainsi ton Seigneur révèle-t-Il aux abeilles :
"Accomodez-vous des demeures à partir des montagnes, des arbres et des ruchers et encore butinez de tous les fruits. Dès lors, suivez les chemins de votre Seigneur, bien humbles. De leur abdomen sourd une boisson de couleur variée qui recèle guérison pour les hommes. - En quoi réside un signe pour qui réfléchirait. En quoi réside un signe pour qui réfléchirait." (Coran XVI, 68-69)

 

Mais malheureusment celle ci sont occupé à disparaitre et les scientifiques dénoncent les activités de l'homme (encore une fois) responsable de leur diminution considérable. Ce phénomène est observé au Etat Unis et depuis 2000 en Europe.
Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides, du jamais vu...

En Grande-Bretagne, le plus important apiculteur à perdu plus de la moitié de ses ruches.
Dans de nombreuses régions du monde, les populations d'abeilles sont en forte diminution.

 

La pollinisation permet de puis des millions d'années, d'assurer la reproduction des plantes à fleurs dans le monde. Plus de 70% des cultures, dont presque tous les fruitiers, légumes, olégineux et protéagineux, épices, café et cacao dependent totalement d'une pollinisation animale.


D'ailleurs, dans certaines régions du monde comme au Sichuan (Chine), la disparition d'insectes pollinisateurs oblige les agriculteurs à polliniser manuellement, tous les insectes pollinisateurs ont été décimés par les pesticides.. Je n'ose même pas imaginer le goût et les effets néfaste pour la santé !

 

Les causes de la dispartion des abeilles:

  

 Toutes les pressions sur l'écosystème et la santé des abeilles sont passées en revue : OGM, ondes électromagnétiques, pesticides, pollutions, changement climatique, raréfaction des fleurs, virus, maladies, parasites, champignons...

Depuis l'antiquité l'Homme a domestiqué les abeilles pour en récolter le précieux miel mais depuis quelques années, l'environnement se dégrade et les abeilles ne le supporte par sur leur santé Comme dit M.Neumann "on peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte". Et l'abeille est un excellent témoin de la qualité de l'environnement dans lequel elle évolue...

Les pesticides

depuis près de 50 ans, les pesticides touchent tous les pays et les capacités de production des pays en voie de développement sont en pleine expansion : la contamination est planétaire.
Aux Etats-Unis, les pesticides sont responsables de la destruction de milliers de colonies d'abeilles chaque année. En France, les récoltes de miel se sont effondrées.

 

Les parasites


Le champignon Nosema ceranae ou "vampire de l'abeille" importé involontairement en France depuis le début des années 1980 : celui-ci suce l'hémolymphe des abeilles, l'équivalent du sang. Il faut alors traiter les ruches avec un produit qui, mal dosé, entraîne la mort des abeilles... Ce parasite retient pour le moment l'attention des spécialistes qui pensent qu'il pourrait jouer un rôle important dans ce déclin.

Les champs électromagnétiques

Les ondes électromagnétiques comme les téléphones potables et les multiples antennes relais, les lignes à haute tension participe à la diminution des abeilles

Les OGM

Les OGM jouent également un rôle néfaste parce qu'ils contiennent des insecticides. Bien qu'ils soient dédiés à la lutte contre les papillons, les mites et les coléoptères, ils ont certains effets néfastes sur les abeilles.

Le changement climatique

Le climat, plus instable et moins prévisible avec les changements climatiques en cours, affecte également les abeilles notamment avec les extrêmes météorologiques de plus en plus fréquents.

L'érosion des espaces naturels

La perte d'espaces naturels dans la plupart des régions du monde est également alarmante. Les prairies naturelles sont de plus en plus rares, cédant leurs places à une agriculture intensive particulièrement pauvre du point de vue naturel. Ainsi, les ressources alimentaires des abeilles se sont fortement appauvries, or le pollen demeure leur unique source de protéines. Même les particuliers dans leurs jardins favorisent trop souvent la pelouse et les pesticides aux multiples fleurs qui poussent spontanément.

 

Et Malheureusment tout les autres insectes qui jouent un role sur le polen sont en voie de dispartion. Donc encore une fois mes freres, mes soeurs changez vos habitudes en achetant des produit sans ogm et sans pesticide et ne soyez pas esclave de la consomation technologique ! Faite le pour la création D'Allah subhana wa ta'ala.

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 19:42

Rappel de ma soeur umm Hamza <3

 

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As salamu 3alaykum wa ra7matullâhi wa barakâtuh

Il est toujours triste de se rendre compte que nous sommes souvent les derniers dans des choses où on devrait au contraire être l'exemple grâce à notre dine...

Pourquoi ne voit-on presque que des non-musulmans faire des efforts concernant l'écologie, le gaspillage (alimentaire ou autre), le respect des routes (propreté, tri des déchets...), la baisse de la consommation de produits issus des animaux, pourquoi y a t-il un tel manque de motivation et d'intérêt pour tout cela dans la umma ?

Par exemple, ramasser des choses qui traînent sur le chemin fait partie de la foi, alors pourquoi, au contraire, beaucoup de musulmans JETTENT des choses par terre, d'ailleurs, sans citer de pays, mis à part les zones touristiques, les pays musulmans ne sont généralement pas des exemples de propreté :(

Pourquoi personne ne se sent concerné par la maltraitance animale et le sort des animaux en abattoir, ceux-là qui n'ont parfois jamais vu ne serait-ce qu'une fois la lumière du jour, enfermés et entassés dans des hangars, gavés d'antibiotiques, et d'hormones, mangeant parfois des choses contraire à ce sur quoi Allah les crée (farines animales malgré qu'ils aient été crées herbivores, etc...) alors que le Prophète sallallahu 3aleyhi wa sellem nous a recommandé de bien traiter les animaux et de ne pas les faire souffrir ne serait-ce qu'en leur montrant le couteau !
de ne pas leur enlever leur bébé pour ne pas leur causer de la peine (cf hadith sur la maman oiseau) pourtant c'est bien ce qu'il se passe chaque jour : des milliers de vaches qu'on a auparavant inséminées, sont ensuite éloignées de leur bébé (veau qui servira sûrement à faire du cuir ou de la viande), pour pouvoir prendre leur lait (et oui comme une femme, une vache ne donne pas du lait "comme ça" mais seulement lorsqu'elle vient d'avoir un bébé...voilà pourquoi elles sont constamment inséminées !

Tout ça pour que les gens puissent se gaver de yaourts, fromages, lait, et autres... pour ensuite se plaindre d'avoir de l'ostéoporose, de l’eczéma, des allergies...

Allah n'aime pas ceux qui commettent des excès, les gaspilleurs sont les frères des cheyaTîn..... Nous connaissons tous ces versets, pourtant malheureusement, même durant le mois de Ramadan, un mois normalement plus ascétique, tourné vers la purification du coeur, et le délaissement de ce bas-monde, nous gaspillons énormément et nous nous gavons plus que de raison.....

Il serait inutile de citer tous les adillah, NOUS LES CONNAISSONS, tentons seulement, in shâ Allâh de les mettre en pratique....

Pour rappel, car le rappel profite aux croyants, je vais citer seulement quelques paroles :

"Ne pas trop manger, parce que trop manger amène la personne à trop dormir et à devenir
paresseux et cela engourdi les sens, en plus de l'exposition au risque de maladies
physiques. La plupart des maladies que nous voyons résultent de l'alimentation et de la
boisson." (tiré de l'article "méthode pour renforcer sa mémoire" du site salafs.com)
 
"Quatre choses rendent le corps malade
Le discours excessif, l’excès de sommeil, l’excès de nourriture et l’excès dans les rapports intimes."
(ibn al qayyim ra7imahullâh)

D’anciens médecins avaient dit : « Celui qui recherche la santé pour son corps, qu’il diminue son alimentation et celui qui veut une bonne santé pour son âme, qu’il diminue ses péchés ».


Thabit Ben Korra a dit : « Le repos du corps est dans l’économie de l’alimentation ; celui de l’âme dans la limitation des pêchés et celui de la langue est dans la réduction de la parole».


« L’homme n’a jamais aussi mal  rempli un contenant qu’il ne l’a fait pour son estomac : il suffit à l’homme quelques bouchées pour s’assurer une bonne constitution ; il pourrait au mieux réserver le tiers de son estomac à la nourriture, le 2e tiers à l’eau et le dernier tiers à sa respiration »

 « Nous sommes un peuple qui ne mange que lorsqu’il a faim, et lorsque nous mangeons, nous ne mangeons pas jusqu’à satiété »




Pourquoi manger de plus en plus végétarien?
Manger végétarien

En ces temps où chaque geste compte pour améliorer notre santé et celle de notre famille, tout en ayant un impact positif sur l’environnement, voici un choix accessible à tous, trois fois par jour! 
En moyenne dans sa vie, chaque individu consommera 80 000 repas totalisant des milliers de kilos d’aliments et des milliers de litres de boissons!
Il est évident que la qualité et la provenance de toute cette nourriture auront des répercussions sur la santé et sur l’environnement.
À l’Association Manger Santé Bio nous tentons depuis 25 ans déjà de donner le goût à la population de choisir des aliments provenant du règne végétal, de culture biologique et locale.
Voici donc une énumération de plusieurs raisons validées et documentées. Choisissez la ou les raisons qui vous motivent. Et bravo d’accorder une place significative au végétal (céréales, légumineuses, légumes et fruits, noix et graines) dans votre assiette!

Bienfaits sur notre santé

1. Les repas végétariens apportent une plus grande variété d’éléments nutritifs. Ils sont plus riches en fibres, en antioxydants, en vitamines et en minéraux. Ils sont une excellente source de protéines et de glucides complexes, donc d’énergie. Les lipides (gras) renferment moins de gras saturés et de cholestérol.


2. Certitude documentée : les protéines végétales variées peuvent répondre adéquatement à nos besoins nutritionnels en protéines.


3. Pour vivre plus longtemps et en meilleure santé. Une alimentation de plus en plus végétarienne réduit les risques de certains types de cancer, dont le cancer colorectal , de maladies inflammatoires, d’hypertension, de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, de diabète, de maladies rénales, d’empoisonnement alimentaire, d’ostéoporose, de démence et j’en passe.

Bienfaits sur les sociétés

1. Pour une meilleure répartition des denrées dans le monde et pour combattre la faim. Un fort pourcentage des cultures du soya et du maïs dans le monde sert à nourrir les animaux d’élevage au détriment de la population. Une réduction de seulement 10% de la consommation de viande dans les pays industrialisés fournirait suffisamment de légumineuses, de céréales et d’eau pour nourrir 60 millions d’êtres humains qui meurent de faim chaque année.



2. Plus de 70% des cultures céréalières produites dans les pays en voie de développement ou sous-développés sont exportées ou données aux animaux d’élevage !


3. Pour économiser. Les céréales et les légumineuses coûtent moins cher à la production, l’achat et à la conservation. Ceci permettra d’ acheter davantage de légumes.



4. Parce que manger de plus en plus végétarien aide à prévenir différentes maladies, la consommation de végétaux réduira le gouffre abyssal des coûts de santé. La prévention a bien meilleur coût!

Bienfaits sur l’environnement

1. Pour diminuer les gazs à effet de serre (GES). Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, la production de viande (incluant le transport du bétail et de sa nourriture) est responsable de 18 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Cette contribution est plus grande que celle de toutes les formes de transport confondues (13 %).

Eau douce
Une journée sans viande économise 5000 litres d’eau

2. Le méthane est responsable pour la moitié du réchauffement climatique à cause humaine. Le principal émetteur de méthane est l’agriculture.
85 % du méthane émis par l’agriculture provient de la digestion des animaux d’élevage. Et les 15 autres % proviennent des émanations des déchets (excréments) de ces mêmes animaux. Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)


3. Pour réduire la destruction des forêts et sauvegarder la biodiversité. Pour élever le bétail, il faut des terres de pâturage. Pour nourrir ce bétail, il faut de grandes cultures de soya et de maïs. Pour y arriver, on coupe la forêt amazonienne et plus près de nous, plusieurs boisés disparaissent.


4. Pour diminuer la pollution du sol, de l’air et de l’eau produite par les fermes d’élevage industriel.


5. Pour sauvegarder les réserves d’eau douce de la planète. Une seule journée passée sans manger de viande économise 5000 litres d’eau (soit l’équivalent d’une centaine de douches – 3 mois de douches). Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)

Bienfaits sur les animaux
Vache
Éthique animale

1. Pour des questions d’éthique et de sauvegarde des animaux terrestres et aquatiques. Les conditions d’élevage et d’abattage ainsi que la surpêche dans les océans portent à réfléchir. Les pratiques utilisées sur les animaux de fermes industrielles (telles que l’ablation de la queue des cochons, le débecquage des poussins et la castration des mâles sans anesthésie) leur infligent de grandes souffrances. De plus, la majorité d’entre eux sont confinés à des enclos intérieurs, très entassés, jusqu’au jour où ils vont se faire abattre.



2. Les vaches, cochons et poulets consomment 70% de la totalité des antibiotiques vendus aux Etats-Unis. Worldwatch Institute on December 11, 2005


3. Le Canadien moyen consommera dans sa vie environ 12 boeufs, 20 cochons, 11 moutons, 1 438 poulets, 30 dindes, 11 275 oeufs, 398 kg de poissons et fruits de mer et 530 kg de margarine/beurre! C’est beaucoup de vies, d’énergie et de gras pour un seul homme. Dire qu’on peut être en meilleure santé sans rien consommer de tout cela!

Compassion et éthique

Manger est un geste significatif qui comporte des liens et des répercussions bien au-delà de notre faim à assouvir et de nos habitudes alimentaires acquises, ne trouvez-vous pas?


« L’enfant qui sait se pencher sur l’animal souffrant saura un jour tendre la main à son frère. »


- Albert Schweitzer (1875-1965), Théologien protestant, musicien, philosophe et médecin alsacien, lauréat du prix Goethe en 1928 et du prix Nobel de la paix en 1952.


« Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, quʹune évolution vers un régime végétarien. »



- Albert Einstein (1879-1955), Physicien allemand, père de la Théorie de la Relativité, prix Nobel de la physique en 1922.

À propos de l'auteur...

Renée Frappier est professeure et auteure en alimentation naturelle, co-fondatrice de l’Association Manger Santé Bio et organisatrice de l’Expo Manger Santé et Vivre Vert.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 21:04
Gaza : les animaux aussi…

 

Août 2012. Les zoos de la bande de Gaza sont dans un état pitoyable. Les animaux y manquent de tout – nourriture, soins, cages aménagées. Et quand ils ne sont pas pris pour cibles, ils sont instrumentalisés…

Dans le conflit qui oppose depuis de nombreuses années Israël et la Palestine, les êtres humains ne sont pas les seules victimes. Les animaux paient aussi un lourd tribut. Mais leurs souffrances, comme leur mort, ne sont ni comptabilisées dans un camp, ni dans un autre. Encore moins reconnues. Ils font partie des dommages collatéraux. A moins qu’un événement hors du commun les place, pour quelques instants, sous les feux des projecteurs de la presse et de l’opinion publique. Ainsi, en va-t-il des animaux de la bande de Gaza rendus visibles récemment dans la rubrique « faits divers » de certains médias.


Cohabitation morbide
A la suite d’un bombardement, le petit zoo Khan Younes de Gaza a été inaccessible pendant plusieurs semaines. Une grande partie des animaux est morte de faim et de l’absence de soins. Le remplacement des animaux n’étant pas à la portée du zoo, un lion (photo de une), un tigre, un singe et des crocodiles ont été empaillés, avec les moyens du bord. Ils sont désormais ainsi présentés au public dans leur ancienne cage. Dans le Zoo de la joie, l’absence de zèbres a conduit son propriétaire à « zébrer » deux ânes locaux avec des produits colorants pour cheveux.


Situation dramatique

Si ces anecdotes défrayent la chronique et arrachent quelques sourires, la réalité, elle, prête plutôt à pleurer. Cette zone, coupée du monde, n’a pas les moyens d’entretenir et de soigner ses animaux. En plus d’être contraints à la captivité, les 65 rescapés du zoo Khan Younes survivent comme ils peuvent. Aucun vétérinaire n’est formé pour les soigner. Les médicaments et le matériel médical font défaut. Lorsqu’une intervention ou un soin est nécessaire, les instructions sont reçues par téléphone. Ce fut aussi la méthode employée pour empailler les animaux, le personnel n’ayant aucune expérience en taxidermie, pas plus d’ailleurs que pour la prise en charge d’animaux sauvages. L’absence de gardien autorise toutes les aberrations en terme de nourriture des animaux, que le public « gave » de chips ou produits chocolatés. Le cas du zoo de Gaza n’est pas isolé. Les autres zoos du territoire sont dans le même triste état.


Sous la protection de l’Onu
Qu’ils soient captifs ou pas, partout où la guerre sévit, les animaux sont de la chair à canon sans importance. Ce sont les grands oubliés des conflits. C’est pourquoi One Voice a rejoint l’appel de TEO (The Earth Organization) afin d’obtenir de l’Onu une résolution qui protégera les animaux et leur espace de vie pendant les conflits, à l’instar des conventions de Genève qui fixent les limites à la barbarie de la guerre pour les humains. Cette résolution permettrait de protéger les zoos, réserves, sanctuaires où les animaux sauvages vivent ainsi que le personnel qui en prend soin. Elle vise également à reclasser en « crimes de guerre » certains dommages causés à des zones protégées telles que les réserves naturelles.


Un même combat
Humains, animaux, environnement sont liés par un avenir commun. Une pétition a été lancée pour appuyer notre demande de résolution. 50 000 signatures sont nécessaires. Faites entendre votre voix pour que les animaux de Gaza et d’ailleurs, victimes innocentes de la violence humaine, puissent vivre en paix, dans le respect et la dignité.


Source: One Voice

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Présentation

  • : Le blog de green-muslim-peace.over-blog.com
  • : Salamou'alaykoum & bonjour à toute et à tous. Nous sommes 2 filles consternées par le manque de sensibilité et d'agissements par la plupart des gens concernant la maltraitance des animaux. Nous visons aussi la communauté musulmane qui bizarrement se sent très peu concernée, pourtant le respect de toutes créatures est très important dans notre religion. Toute acte aussi petit soit-il compte..
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