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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 11:00

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Le soja en Asie

En Orient le soja fut tout d’abord cultivé pour enrichir le sol en azote (comme nous utilisons chez nous le trèfle et la luzerne) et ne fut utilisé comme aliment qu’après la découverte par les Chinois de la fermentation, environ 1.000 ans avant J.C. A partir de ce moment il fit partie de leur alimentation courante sous forme de sauce fermentée (tamari, shoyu).

Beaucoup plus tard, la technique du caillé (tofu) fut mise au point. L’usage de ses dérivés fermentés (tempeh, miso,…) s’étendit alors à d’autres peuples asiatiques, Japonais et Indonésiens entre autres.

Mais, précision importante, le soja n’y a jamais été un aliment de remplacement des protéines animales, il n’a jamais constitué un aliment de base. Un Japonais consomme en moyenne 200 gr de poisson et 50 gr de soja par jour. Le Chinois est encore plus modéré en soja : environ 10 gr par jour, sa source de protéines étant principalement le porc. C’est donc une consommation très basse, à dose condimentaire, de soja le plus souvent fermenté.

Enfin le soja n’est pas considéré comme un aliment convenant pour les bébés.

L’argumentation publicitaire faisant état de l’usage traditionnel du soja en Asie doit donc être très sérieusement corrigé.

Le soja aux Etats-Unis

Le soja a été très largement cultivé aux E-U après la deuxième guerre mondiale, pour son huile et comme fourrage animal.
Depuis 2 ou 3 décennies les producteurs ont cherché activement des débouchés rentables pour les sous-produits de la fabrication d’huile. C’est ainsi que la lécithine de soja a été lancée sur le marché diététique pour sa teneur en phosphore et en acides gras polyinsaturés, et que les isolats de protéines de soja ont été vantés auprès des végétariens, et du public soucieux de sa santé et de sa ligne, comme étant une excellente source de protéines végétales, un aliment maigre, sans cholestérol. Ces isolats protéiques sont la base de toutes sortes de produits améliorés artificiellement au point de vue consistance et goût. C’est aussi à partir de ces isolats que sont fabriqués les laits de substitution pour bébés.

La consommation de ces sous-produits non fermentés dérivés du soja a donc explosé aux E-U surtout parmi le public féminin et chez les petits enfants. Et les retombées de cette mode alimentaire n’ont pas tardé à se manifester. Les publications scientifiques critiques sont nombreuses mais, contrairement au marketing publicitaire, elles trouvent peu d’écho médiatique et sont quasi ignorées en Europe.

Ces observations cliniques et épidémiologiques, ainsi que les analyses toxicologiques, aboutissent au même constat : le soja est toxique et son usage à l'excès peut entraîner des problèmes hormonaux, essentiellement thyroïdiens, sexuels et gynécologiques, et des troubles au niveau du système nerveux central.

Effets toxiques des isoflavones

Le facteur toxique numéro un c’est la présence abondante d’isoflavones. Ces phytooestrogènes sont recommandés contre les bouffées de chaleur de la ménopause et, plus récemment, pour la santé de la prostate. Mais on ne parle jamais de leurs effets secondaires, qui sont en réalité loin d’être anodins. Ils sont

particulièrement préoccupants chez les enfants et les jeunes femmes qui consomment régulièrement des isoflavones sous forme de lait ou de crème de soja, de tofu, de steaks végétaux, etc…

Un effet dépresseur sur la fonction thyroïdienne d’une femme adulte apparaît déjà à partir d’une dose quotidienne de 30 mg d’isoflavone (qu’on trouve déjà dans seulement 300 ml de lait de soja ou 100 gr de tofu environ). Le ralentissement des fonctions vitales générales en cas de paresse thyroïdienne chez l’adulte est bien connu. Chez le bébé une hypothyroïdie même légère peut avoir de graves conséquences sur son développement général et spécialement sur son développement cérébral.

Les isoflavones ont aussi un effet négatif direct au niveau du cerveau, du fait de leur compétition avec les oestrogènes naturels au niveau des récepteurs oestrogéniques des cellules cérébrales. Ce fait associé à la dépression thyroïdienne explique sans doute que des études sur les personnes âgées ont montré un vieillissement cérébral précoce et un risque deux fois plus grand de maladie d’Alzheimer chez les consommateurs de tofu, lait et autres dérivés non fermentés du soja.

Chez la fille, les isoflavones présents dans le soja peuvent provoquer une puberté précoce, et chez le garçon un retard de développement.

Chez la femme des problèmes gynécologiques variés, parfois graves, ont été observés.

Autres facteurs toxiques

La présence d’inhibiteurs d’enzymes (trypsine, tyrosine-kinase, thyroïde-peroxydase, aromatase…) dans le soja non fermenté aggrave l’effet négatif des isoflavones sur la thyroïde et le cerveau.

La présence d’acide phytique bloque l’assimilation de certains minéraux essentiels tels que calcium, magnésium, fer et zinc. Le zinc est important, entre autres pour le cerveau. La fermentation diminue le taux d’acide phytique.

Des métaux indésirables tels que fluor, aluminium et cadmium présents dans le lait de soja pour bébés ont des effets neurotoxiques. De plus, le fluor entre en compétition avec l’iode et interfère donc négativement sur la synthèse de l’hormone thyroïdienne.

L’absence de cholestérol, essentiel pour le développement du système nerveux et du cerveau, ainsi que pour la synthèse des hormones sexuelles et surrénales, n’est pas un argument valable pour les produits dérivés du soja.

L’absence de certains acides aminés essentiels (cystine, méthionine) exige la prise concomitante d’autres aliments protéiques riches en ces acides aminés.

Enfin, si le soja n’est pas cultivé biologiquement, il contient en plus des résidus de pesticides et d’engrais artificiels, ce qui ajoute encore à son caractère toxique.

En conclusion

Seul l’usage « à l’asiatique » de soja peut être recommandé : en Asie on le consomme fermenté comme condiment accompagnant un repas comportant du poisson ou de la viande, des légumes et du riz.

Le soja et ses dérivés non fermentés posent problème déjà à petites doses régulières, a fortiori quand les doses sont plus importantes et qu’elles constituent l’essentiel de l’apport protéique d’un végétarien.

Le lait de soja n’est pas un substitut au lait maternel. Un seul biberon quotidien de lait de soja expose le bébé à des risques portant sur son développement sexuel, thyroïdien et cérébral. Le lait maternel est en réalité indispensable pour le développement harmonieux du bébé jusqu’à 6 mois. S’il faut vraiment un substitut avant cet âge, il faut envisager les laits maternisés en poudre, le lait de chèvre coupé de moitié d’eau et sucré, le lait d’amande, éventuellement autre chose encore mais pas du lait de soja.

Après 6 mois, l’enfant se porte en général très bien avec un régime alimentaire mixte comportant 2 repas avec biberon de lait de vache entier, bio, cru si possible, sinon pasteurisé, coupé de moitié d’eau.

Plus tard, et jusqu’à l’âge adulte, les dérivés non concentrés et fermentés du lait de vache (caillé, fromage blanc, yaourt, kéfir…), bio bien entendu et en quantité raisonnable, font partie d’un régime alimentaire équilibré et sain.

Ces simples observations cliniques concernant le lait, je les ai faites maintes

et maintes fois au cours de ma vie de praticien. Répétées à longueur d’années, elles sont devenues pour moi des faits, des évidences.

Les arguments discréditant le lait, de même que ceux qui poussent à la consommation du soja, ne sont pas rigoureusement scientifiques et ne résistent pas à l’analyse objective et approfondie des faits.

Osons donc pousser l’hérésie jusqu’à inverser le dogme diététique en vogue et disons :
« Supprimez le soja, consommez du bon lait cru (bio) ! »

Dr Marc Deru, mai 2005

 

Pour plus de détails concernant le soja  consulter le site internet : www.westonaprice.org , rubrique « Soy  alert !»

La plupart des articles sont en anglais, quelques uns en français. Nombreuses références scientifiques.

 

Source: http://www.bio-info.be/pages/courrier/laitousoya.htm

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