Souvent j'entend qu'abandonner un animal, c'est pas si grave, c'est même mieux car l'animal doit vivre dehors puisque c'est dans sa nature de vivre dans la rue, c'est là qu'est sa place... ok d'accord.. mais si tu l'as habitué à un certain confort (manger sans devoir chercher ou se battre, avoir une petite niche douillette pour dormir,...) tu penses vraiment qu'il saura survivre dans la rue, alors qu'il n'est pas habituer aux voitures, au froid et surtout à être seul sans toi... regarde le résultat..alors toujours aussi acceptable l'abandon ??
Il n'y pas si longtemps je me promenais à tes côtés, je courais, sautais dans les flaques d'eau et tu riais à mes pitreries, je croyais que tu m'aimais.
Le soir venu, j'étais recouvert de boue, alors toi, tu me nettoyais avec amour.
Je dormais à tes pieds, et je me sentais planer à travers la chaleur que tu m'offrais...
Les vacances arrivèrent... J'étais si content à l'idée de passer plus de temps avec toi, mais ce n'était pas de ton avis. Tu étais stressé, tu oubliais même de me donner à manger.
Je restais là coucher, regardant tes moindres gestes, tu m'as frapper d'un coup de pied dans le ventre pour que je te laisse le passage, tu me faisait part d'aucun respect.
Soudainement, tu sortis la laisse, je trépignais de bonheur à l'idée de me promener avec mon maître adoré.
En voiture, durant le trajet, je sentais que quelque chose n'allait pas.
Tu t'arrêtas au bord d'une autoroute. Tu me fis descendre violemment de la voiture en tirant sur la laisse et tu m'attachas à un poteau. Tu me donnas une caresse sur mon front, je te léchi la main et tu partis sans te retourner. Je vis la voiture démarrer et s'en aller peu à peu...
Je restais assis, attendant ton retour...
Deux jours passèrent, une voiture arrivait, malgrè ma grande fatigue, j'avais la force de te faire la fête, mais ce n'était pas toi. On m'emmena dans une cage où d'autres chiens s'y trouvaient.
Peu à peu le temps passait. J'avais perdu espoir d'un jour de te revoir.
Beaucoup de personnes passaient devant mon box, mais aucune s'arrètaient.
J'étais trop vieux pour que je recommence ma vie.
A l'instant, un homme ouvre ma cage, il porte des gants. Il me lance un regard triste et pleine de pitié, il me dit que tout va bien se passer. Mon coeur palpite, je suis effrayer. On m'installe sur une table, l'homme me caresse sur mon front comme fit mon maître avant de me quitter. Je couine de tristesse et de peur. On va mettre fin à mon malheur.
... J'étais un petit chien doux et enjoué, sympathique et tonique malgrès mon âge.
Je n'étais pas assez intéressant pour que l'on prenne la peine de me sauver..."